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HISTOIRE

Quelle(s) histoire(s) se cache(nt) derrière le talchum ?

Origines du talchum 

Dynastie Goryeo

(918 - 1392)

1910

Dynastie Joseon (1392 - 1897)

1945

1960

Utilisé dans les rituels chamaniques, le talchum servait à la fois à la purification des maisons et des villages, à chasser les mauvais esprits, ainsi qu'à apporter la fécondité aux femmes et à la terre afin d’assurer une bonne production agricole.

Le talchum était performé à la cour. Un office du théâtre de la danse masquée nommé Sandae Togam a même été créé à cette occasion.

Les valeurs confucianistes prennent de l'importance. Les pratiques bouddhistes et chamaniques sont interdites par le pouvoir. Le talchum devient un symbole populaire et chamanique. Il change de classe sociale et s'inscrit comme un théâtre bourgeois pratiqué à la cour.

Le Japon colonise la péninsule coréenne et entame un processus d'acculturation dès 1930. Les arts traditionnels, dont le talchum, disparaissent petit à petit.

Lors de la libération, la Corée du Sud doit reconstruire une nation coréenne, mise à mal par les différentes colonisations. Il y a alors une volonté de sortir de l’héritage colonial mais en continuant d’accepter l’aide économique et le support politique de l’Occident.

Le talchum réapparait. Il est utilisé pour représenter la tradition culturelle coréenne. Il s'agit d'un art puissant qui a survécu à la colonisation japonaise et aux influences occidentales.

Le talchum est une réponse culturelle à l'oppression.

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